Ce que nous avons déjà fait et ce que nous faisons encore

On notera avant les années 90, l'achat d'un récupérateur de sang ( Cell Saver, un des premiers en France, qui permet de récupérer le sang pendant les opérations et de le transfuser directement au patient), une deuxième circulation extracorporelle indispensable à la chirurgie cardiaque, puis dans les années 2000 la participation (50%) à l'achat d'un appareil radiologique mobile et d'un appareil d'échographie pour le bloc opératoire. Plus récemment (décembre 2018) d'une colonne vidéoscopique 3D pour la chirurgie cardiaque mini-invasive a aussi été financée (50 % : 48000 euros) avec le CHU. Celle-ci permet une meilleure précision du geste opératoire qui est réalisé par des mini-incisions thoraciques pour des réparations ou des remplacements des valves aortiques ou mitrales.  De plus du matériel moins onéreux est régulièrement financé par l'association comme notamment des instruments endoscopiques, des loupes chirurgicales nécessaires aux chirurgiens cardio-vasculaires. L'association a toujours soutenu l'achat de dispositifs médicaux implantables innovants mais initialement non remboursé par la sécurité sociale. Elle a permis de financer les premières implantations d'endo-prothèses aortiques pour traiter les anévrysmes de l'aorte abdominale peu avant les années 2000 au CHU de Dijon, puis en 2007, elle a participé en association avec le service de cardiologie du CHU à l'achat des premières prothèses de remplacement de la valve aortique par des techniques endo-vasculaires (TAVI). Le CHU de Dijon a ainsi été parmi les 10 premiers à pratiquer ces techniques innovantes.

En parallèle, l'association soutient la recherche cardio-vasculaire en finançant des travaux de recherche de médecins et étudiants du service de chirurgie cardio-vasculaire.

Grâce à l'association, en 2018, nous avons pu créer un laboratoire de recherche de biomécanique aortique. Ce laboratoire est rattaché à l'unité de recherche ImVia (Université de bourgogne). Cette unité de recherche a pour but de faire des recherches sur les anévrysmes de l'aorte avec notamment une équipe qui permet de faire des tests d'étirement des parois aortiques. Le financement (150 000 euros) a été entièrement réalisé par l'association qui prend en charge aussi le salaire d'une étudiante en thèse d'université pour le fonctionnement de cette unité.